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26 juillet 2016 2 26 /07 /juillet /2016 12:14
Gérard Duvallet

Un « Drôle d’anartiste"

Ce titre définit bien une personnalité à multiples facettes, à multiples talents mais où le mot drôle lui colle à la peau tant l’humour occupe une place importante dans sa vie. Il aime la vie, il aime les femmes, les bonnes tables et les amis mais aussi Aragon, Rimbaud, Kundera, Jouvet, Léo Ferré, Juliette, Mozart, Bach pour résumer des goûts bien plus étendus. Du genre « Anartiste », il aime la lutte et ne se gêne pas pour fustiger nos sociétés « fabricantes de pauvres et d’incultes »… A travers ses poèmes, ses chansons, ses spectacles et ses livres.

Ancien artiste de music-hall, ancien journaliste, Gérard Duvallet s’est lancé dans l’écriture de textes de chansons pour son ami Alain Leamauff voici une dizaine d’années. Puis, au fil de leur coopération, le chanteur encouragea son auteur à écrire des poèmes.
Avec ses convictions, Gérard a publié un premier recueil « Drôle de citoyen » en 2006 dont le tirage est épuisé. Encouragé par cette réussite, il a poursuivi dans cette voie. Il a publié « Drôle de poète » en 2009 avec encore un petit doute sur la définition du mot poète (Achat possible en rubrique Bibliographie). Le doute est l’aiguillon de l’action et on sait ce que dit Audiard de ceux qui ne doutent jamais !

Cet ouvrage poétique et engagé s’enrobe d’humour et s’accompagne d’un CD de 14 titres (7 poèmes dits et accompagnés au piano par Alain Daniel et Benjamin Duvallet et sept chansons aux textes poétiques et engagés choisis par ses amis chanteurs).

Jamais deux sans trois et voilà « Drôle de plume » en 2012, soit un recueil tous les trois ans. Encore le chiffre trois… Cette fois, Gérard s’engage encore plus loin avec des textes comme « Le silence de dieu » qui fustige tous les intégrismes d’où qu’ils viennent. Mais on sent également son attirance vers la chanson avec un nouveau CD de quatorze titres. On y trouve des duos avec les chanteurs Nina Després, Alain Leamauff et déjà Mélanie Delahaye qui va prendre tant d’importance par la suite.

Auteur-conteur

Parallèlement à ses publications, Gérard Duvallet a monté plusieurs spectacles poétiques pour des manifestations dans les Yvelines. Il avait composé un « Drôle de voyage » pour les métamorphoses 2009 avec le pianiste-compositeur Alain Daniel. Durant tout le mois de décembre, le spectacle « Vian cet inconnu » animait une exposition consacrée à l’immense Boris dont c’était le cinquantième anniversaire de la disparition brutale. Avec une jeune comédienne et deux pianistes, des lectures et des textes écrits pour Boris Vian ont rassemblé plusieurs centaines de spectateurs. Là encore, l’humour de l’intéressé se mêlait à celui de Boris Vian pour le plaisir de tous.

Début 2010, le Printemps des poètes consacré aux femmes a donné lieu à plusieurs lectures de jeunes poétesses sélectionnées par Gérard et accompagnées au piano et au violoncelle pour de véritables concerts poétiques.

Fin 2010, il monte une lecture des correspondances de George Sand intitulée « George Sand et ses amis » avec une comédienne, Laurence Nicolas et bien sûr Alain Daniel qui harmonise au piano ce parcours épistolaire de plusieurs thèmes de Chopin.

Comédien

Depuis, 2006, il a également monté une compagnie de théâtre amateur « Loup y es-tu ? » qui a présenté plusieurs spectacles : une adaptation personnelle de « La logeuse » de Audiberti en 2007, « Décor à corps » en 2008 et 2009 et « Délires d’illuminés » en 2010 où il mêlait son écriture à celle de René De Obaldia pour adapter ou écrire des impromptus.

Et voilà que tout s’emballe au printemps 2010. Sous l’égide de son premier mentor Alain Leamauff, Gérard allie la plume et la scène pour composer un conte poétique et musical : « Le clone blanc » (Dossier de presse en rubrique communication). Une heure un quart de « révélations » sur le clonage humain pour un conte humoristique, poétique, musical et philosophique émaillé de chansons composées et arrangées par celui devenu son complice : le pianiste Alain Daniel. Débutée en mai 2010, l’aventure fait florès avec de nombreuses apparitions d’abord en région parisienne puis en province.

Et voilà que par le truchement du Clone blanc, il prend goût à la chanson pour se permettre quelques apparitions vocales de Ferrat, Ferré, Aznavour ou même de ses propres titres mis en musique par Alain Leamauff et Alain Daniel.

Chanteur

Et voilà que le démon de la chanson refait surface après l’avoir hanté depuis l’enfance. Grâce à des musiciens « compréhensifs » et à l’appui de Mélanie Delahaye, Gérard se lance et compose un concert de vingt titres. Sous le nom de MeloMuz, ce duo évolue depuis 2013 avec une dizaine de concerts par an. Un CD est même édité en 2015 « de par le monde » grâce à la production de l’association « Signe et image ».

Ecrivain

Prix SACD

En juin 2011, Gérard Duvallet a reçu le prix « Performance d’auteur » décerné par la SACD (Société des Auteurs) pendant le festival de théâtre « Performance d’acteur » qui se déroule tous les ans au Palais des festivals de Cannes. Sophia Aram, comédienne de one woman show et chroniqueuse du Fou du roi sur France inter présidait un jury national d’auteurs, d’écrivains et de metteurs en scène qui ont dû examiner les 150 textes qui leur étaient soumis avant d’en désigner trois dont « Le martyr » comme lauréats.

Le thème imposé était « La dépendance ». Le martyr est un homme faible qui subit la loi des femmes et dépend entièrement de sa mère, sa femme, sa sœur et sa fille sans oublier une « maîtresse arlésienne » qui n’apparaît qu’à la fin. Le texte « Le martyr » fait partie d’un ensemble de scènes regroupées sous le titres général de « Délires d’illuminés » dont une partie avait été présentée à Limay, Magnanville (Le Colombier) et Buchelay. On peut le lire dans une page différente sous le titre "Le martyr et autres scènes de la vie extraordinaire"

« Je n’en reviens pas encore. Se retrouver au Palais des festivals à Cannes avec le gratin de l’humour français a de quoi éblouir. J’au reçu le prix en prémice au spectacle de Anne Roumanoff qui inaugurait une semaine avec Stéphane Guillon, Fabrice Eboué, Sophia Aram, Anthony Kavanagh et plein d’autres. Je dédie ce texte à René de Obaldia, auteur dramatique fabuleux qui m’a inspiré « le martyr » et à toute la troupe qui l’a joué. »

Lég photo: Sophia Aram, présidente du jury, à côté de Gérard Duvallet. A l’extrême droite, Fabrice laurent, président du festival de Cannes

En marge de ces activités, Gérard Duvallet occupe ses « loisirs » à l’écriture de différents romans policiers édités chez Edilivre : « Le mort avait raison » en 2010 et « Moins deux » en 2011 (Lire résumés et achats possibles en rubrique bibliographie). Mais l’humour reste un moteur essentiel de son parcours avec un « Dicomicauto », dictionnaire automobile humoristrique illustré par Ivan Boussion (Détails et achat possible en rubrique bibliographie).

Cet éclectisme définit assez bien ce personnage dont le vécu et la faconde constitue un mélange original et attachant.

Lég photo: Sophia Aram, présidente du jury, à côté de Gérard Duvallet. A l’extrême droite, Fabrice laurent, président du festival de Cannes

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