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  Le clone blanc

   (Conte humoristique et musical)

 

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Depuis mai 2010, Gérard Duvallet tourne avec se spectacle qui évolue en permanence en fonction de l’actualité. Avec son pianiste, partenaire et complice, Alain Daniel, ils s’amusent comme des fous dans un monde génétique que le public apprécie quel que soit le lieu ou le milieu.

 

 

Quand on donne carte blanche à un clone :

Il devient blanc !!! (Alain Leamauff)   

              

   

Maintes fois, des savants fous ont prétendu avoir cloné un humain. Nous en avons aujourd’hui la preuve puisqu’il se présente sur scène comme « Le clone blanc ». Il narre les bonheurs et les misères d’un clone de notre époque en un conte humoristique et musical. Il nous révèle également les origines du clonage et tous les méfaits des généticiens apprentis sorciers. Les clones existent ! Il les a rencontrés ! Dans le sport, la politique, la télé, le show-biz et même dans la vie courante. Ils sont partout ! Comme des envahisseurs venus d’un autre monde.
Le prétexte du clonage permet donc à Gérard Duvallet d’exprimer avec humour ses sentiments sur notre époque et sur ses travers. Caustique ou émouvant, drôle ou persuasif, ce clone blanc emmène le spectateur vers un monde où la réalité se mêle à la fiction.

Ce spectacle s’émaille de pastilles musicales composées, orchestrées par Alain Daniel devenu le complice et même le partenaire de ce clone blanc. Parodies, chansons et poèmes illustrent donc les évolutions de ce drôle de personnage.

Cette création un peu folle s’est déclenchée une fois de plus sous l’égide de Alain Leamauff, directeur de L’école des 4z’arts de Magnanville (Près de Mantes-la-Jolie), amical aiguillon de l’impossible : « Quand on donne carte blanche à un clone, il devient… blanc ! »

 

 

duo clone

 


 

Plus qu’un accompagnateur, Alain Daniel est devenu un complice et un partenaire à part entière.

 

 

EXTRAITS :

 

… Les clones, c’est comme les mulets : ça ne peut pas se reproduire…

 

Comment voulez-vous réussir dans la vie quand vous êtes né d’une éprouvette inconnue !...

 

Pourvu qu’ils ne nous clonent pas… Sarkozy ! Deux Sarkozy ! Quelle idée stupide… Ou alors oui, on les met face à face. On les énerve un peu, rien de plus facile. Vous dites à l’un : « Cecilia t’a oublié » et à l’autre : « Carlita va partir avec De Villepin» et hop, les épaules partent en vrille, le discours s’accélère et il annonce une fois de plus qu’il va sauver la planète !

Mais il est vrai qu’en face du nain, c’est la même chose. On ne pourrait pas cloner Bayrou ou Ségo. Il n’y a pas assez de matière… grise ! (Un temps). Ou alors, il y en a trop de la matière, Bayrou au niveau des oreilles et Ségolène au niveau de l’ego ! L’ego de Ségo,  c’est dingo ! La dame aux caméras, le leurre du Charente Poitou ! Fraternitude… Fraternitude…

 

En tennis, ils ont cloné Henri Leconte. L’erreur ! Résultat : Richard Gasquet. Vous savez, celui qui s’est retrouvé avec des traces de cocaïne dans le sang soit disant parce qu’il avait embrassé une fille sur la bouche. Fragile le gamin ! Il lui aurait fait l’amour toute la nuit, il claquait d’une over dose… Ce con !!!

 

Et Halliday ! C’était la panique pendant sa tournée des hôpitaux… On envisageait évidemment le clonage. Il fallait absolument préserver une souche de l’idole nationale. Ils étaient tous là autour du lit de mort… pardon du lit de coma. Y’avait  ses femmes Sylvie Vartan, Nathalie Baye et Laëtitia, la dinde ; ses rejetons David et Laura Smet et sa marraine… Line Renaud, impossible à virer. La vieille était là soit disant pour se recueillir mais en fait elle venait vérifier. Oui, depuis 20 ans, Johnny rabâchait : « Ah que tu nous enterreras tous ! » Alors elle venait vérifier…

 

Jésus, c’est un clone. Marie était effectivement vierge, il ne s’agit pas d’une légende ! Jésus a été cloné avec un gène de Joseph, le charpentier. Et un gène de charpentier, ça s’appelle… une écharde.

 

 

                                                                                                                                                                                                                


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CONTACTS

 

Association Itinérances 

Rue de la Ferme à Magnanville 

Tél : 01 34 77 37 27 

babelprod@wanadoo.fr

Annabel Fleuret : 06 47 13 77 63

 

Gérard Duvallet : 06 15 20 94 43

 

 

 

 


 


Le clone blanc

 

- Conte humoristique et musical

- Création Ecole des 4 Z’arts

- Textes et interprétation : Gérard Duvallet

- Compositions, arrangements et accompagnement : Alain Daniel

- Création costume : Thierry Bouchard « Chrysalide »

- Création photos : Solène Maillet

 

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FICHE TECHNIQUE :

 

- Piano, si possible avec double pupitre

 

- Éclairage classique avec possibilité d’éclairer le pianiste à un moment précis (sur demande du comédien en scène : voir conducteur).

 

- Ambiance lumière bleue à deux moments précis (sur demande du comédien en scène : voir conducteur)

 

- Dans petites salles, seul le comédien est sonorisé (micro cravate,  HF ou amovible sur pied)

 

TARIFS : (Variable selon la taille des salles)

 

Voir contacts

 

 

George Sand et ses amis

 

Fin 2010, Gérard Duvallet monte un spectacle basé sur les relations épistolaires de George Sand à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin.

 

George Sand a écrit des centaines et des centaines de lettres à des correspondants prestigieux. Selon les circonstances et les époques, la lecture de ses missives et de leurs réponses situent l’écrivain, la féministe, la femme publique et son engagement politique mais surtout l’amoureuse, l’amante à la vie sentimentale bien remplie. Si sa longue liaison avec Frédéric Chopin n’a laissé que peu de traces écrites, la voie épistolaire de cet écrivain unique se jalonne d’échanges avec Alfred de Musset, Prosper Mérimée, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, Frantz Liszt, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo et Marie D’Agoult entre autres.

Une comédienne (Laurence Nicolas) et un comédien (Gérard Duvallet)

s’échangent cette correspondance animée et illustrée au piano par des variations orchestrées et exécutées par Alain Daniel sur des thèmes de Frédéric Chopin.

 

 

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Vian, cet inconnu

 

Fin 2009, en hommage à Boris Vian, une lecture très particulière est organisée par Gérard Duvallet avec Marie-Paul Bouin à l’Hospice St-Charles de Rosny-sur-Seine

 

Au-delà du Boris Vian connu (Chansons et romans), il y a le poète. Notamment par ses sonnets, ses recueils de nouvelles savoureuses (Les fourmis), ses petites perles (Cantilènes en gelée), ses citations lucides et ses poésies plus ou moins baroques comme ce texte dédié (si l’on peut dire) au docteur Schweitzer.

Avec le pianiste et compositeur Alain Daniel et la comédienne Aurélie Vinas, Gérard Duvallet a composé un florilège de ces œuvres pour des lectures animées et musicales vers un public d’adolescents et d’adultes. Les premiers s’amuseront du premier degré, les seconds se régaleront… du second.

Enfin, Gérard rend un hommage personnel à l’immense Boris… à la manière de !

 

Qu’il soit minuit, qu’il soit midi,

Vous me faites chier docteur Schweitzer !

 

Si vous entrez dans la légende

Mettez des semelles en caoutchouc

Vos godasses de vieux trappeur

Ca fait du bruit sur les cailloux.

 

A l’avant-garde des salauds

On se couvre de votre image

Pour qui voulez-vous les remettre

En bon état docteur Schweitzer,

Ces nègres que vous recollez

Et qu’on recassera demain ?

 

Restez dans vos temples à la noix

Jouez de l’orgue avec vos pieds

Etudiez Bach si ça vous plaît

Mais sachez que depuis cent ans

En long, en large et en travers,

Qu’il soit minuit, qu’il soit midi

Vous me faites chier docteur Schweitzer !

 

Il importait que ce fût dit…

 

                                            B. V.

 

 

 

 

Dis-moi Boris !

 

Dis-moi Boris !

Pourquoi t’es mort ?

 

T’aurais pu nettoyer le monde avant de partir !

T’aurais pu parce que, aujourd’hui, c’est pire !

T’as préféré le laisser en l’état où tu l’avais trouvé…

T’as tiré la chasse et tu t’es sauvé.

C’est pas l’tout d’gueuler à tort et à travers

Contre ceux qui fabriquent la misère.

Et pis d’jouer d’la trompette

A t’en faire péter les lunettes !

Tu t’en foutais d’la guerre froide,

Tu glorifiais  les « frigidaires »,

Les Ford Mustang et les Chrysler !

Tu t’en foutais des communistes

Qui multipliaient les horreurs.
Tu préférais le Groucho Marx

Aux théories du barbu Karl.

Le Marx, c’est comme le coran :

Y’a un texte et y’a des interprètes !

Tu t’en foutais des Staliniens,

T’étais tourné vers les ricains.

Pour du jazz à jouer dans les caves.

Ben, aujourd’hui, c’est nous les caves !

L’Amérique, c’est comme la drogue :

D’abord tu en rêves et après tu crèves !

Y-z-ont multiplié les ponctions

Sur le dos du pauvre monde

Au point de le rendre malade.

Tu vois, à propos d’la misère,

C’est tout pareil comme le cancer :

T’auras beau faire, t’auras beau dire,

Ca va toujours de mal en pire…

Tu vois Boris, cette misère là

C’est d’la mort lente, sans déserteur.

Tu peux chanter tes la la la,

Tu pourras rien, même comme chanteur.

 

Dis-moi Boris !

Pourquoi t’es mort ?

                                         G. D.

 

 

 

 

 

Drôles de voyages

 

Ce spectacle avait été monté pour les Métamorphoses de la CAMY (Communauté d’agglomération de Mantes en Yvelines) en 2009 sur la base du recueil « Drôle de poète ».

 

 

Ce conte poétique et amusant a constitué la rencontre « poétique et musicale » avec le pianiste et compositeur Alain Daniel qui a réalisé tous les arrangements musicaux. On verra par ailleurs que de cette rencontre est née une amitié solide basée sur l’humanité et la complicité. Gérard a choisi à dessein l’adjectif « drôle » qui fait autant référence à l’humour qu’à l’étrange. Alors bien évidemment, ses personnages révèlent cette image. On voyage dans les âmes comme dans les lieux.

 

Certains partent pour gagner leur vie comme ces marins sur les pétroliers ou ces émigrés portés par un mauvais destin. Ou encore les passagers du métro qui n’ont pas de paysage. Alors ils rêvent, ils espèrent un monde plus convivial. Les Iliens dégagent également ce sentiment d’être en voyage sur leur vaisseau statique comme les Siciliens de Taormina. Et puis aussi les oiseaux qui se moquent de la lenteur de nos déplacements en parcourant des distances incroyables d’un battement d’aile. Enfin, de façon plus abstraite, plus étonnante, plus… étrange, ce drôle de conteur nous parle du fleuve condamné inexorablement à faire le même voyage vers la mer.

 

Où vont tous ces voyageurs ? Vers la fortune ? Vers l’espace ? Pas sûr que ces fuites en avant permettent d’atteindre la liberté et le bonheur. Mais c’est tellement bon d’en parler … Surtout lorsque ces pérégrinations orales s’harmonisent des accents improvisés du piano complice de Alain Daniel.

 

CONTES POUR ADULTES :

 

A plusieurs reprises, Gérard Duvallet a donné des lectures de contes pour adultes de son cru. Cru est le mot qui convient dans la mesure où ces textes souvent iconoclastes sont également teintés d’érotisme. Il arrive même que certains contes étonnent et plaisent aux enfants. Telle « La fée moche dont voici le texte intégral qui se retrouve dans le recueil « Drôle de poète ».

 

Qui s’intéresse au fabuleux destin

D’une fée bannie, d’une perdue,

Privée de poudre de perlimpinpin

Et interdite de chapeau pointu !

Tout ça à cause d’un décalage

Entre du talent et une tronche qui cloche ;

Quel triste tableau lorsque la fée rage

D’être bienfaitrice mais aussi fée moche !

 

 

Elle se démena pour se rendre utile

Mais ses tentatives capotaient toujours.

Elle voulait offrir aux mamans stériles

De beaux embryons qui verraient le jour.

C’était son problème : elle en faisait trop !

Son coup de baguette donné prestement

Eut un effet choc plus fort qu’in vitro !

Donnant douze bébés à chaque maman !

 

 

Plus tard elle tenta de changer de nom,

Osant Fellini ou encore fé-line

Passant de fée moche à bien plus mignon,

Elle dit : « Appelez-moi féminine !

Je serait la fée qui défend les femmes,

Pour elle tous les jours, ce sera férié ! »

Ce que la fée fit fut un drôle de drame :

Elle mit au chômage le pays entier !

 

 

Elle voulut aussi s’occuper des vieux.

Ainsi, rappelez-vous, c’est sous sa férule

Qu’en quêtant trop vite le soleil des dieux

Elle nous provoqua l’énorme canicule !

Les brumisateurs d’eau ferrugineuse

Non pas éviter une fin générale.

De telle sorte que la fée railleuse

Dit de la fée moche : « c’est la fée des râles ! »

 

 

Que faire de cette fée, de cette phénomène ?

Les autres fées firent qu’elle devint féroce,

Une odeur fétide hanta son domaine,

On la fit méchante comme Carabosse

Elle se rebiffa contre ces félés.
Elle ne ferait plus fermer les usines

Si le ciel voulait, pour la consoler,

Lui faire un minois comme Mélusine.

 

 

On la dirigea vers un chirurgien

Qui la charcuta comme belle fée gore ;

Descendant le nez, remontant les seins.

D’une ferronickel, il fit une fée d’or !

De dos comme de face, c’était une belle fée

Deux animatrices de télévision.
Surtout vues de dos : une belle paire de fées !

Donc un seul cerveau truffé de lésions.

 

 

 

Par cette félure, elle devint crétine,

Se fit teindre en blonde pour le téléthon.

Servant des repas dans de vieilles cantines ;

Les gens l’appelaient la fée des rations.

Elle courait partout, portant son calvaire.

C’était fée dévouée sans moindre rivale.

Accident de neige, c’était fée d’hiver.

Pour insolations, c’est fée estivale !

 

Voilà pourquoi mesdames et messieurs,

Je sollicite votre compassion

Pour une fée au physique disgracieux,

Qui mérite la considération.

Prenez en compte le fabuleux destin

D’une fée bannie, d’une fée perdue,

Privée de poudre de perlimpinpin

Et interdite de chapeau pointu !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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